Sherbrooke, le 14 janvier 2019 — La Chambre immobilière de l’Estrie vient de publier le bilan de l’année 2018 du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Sherbrooke, établi d’après les statistiques de la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 1 868 ventes résidentielles ont été réalisées en 2018, ce qui représente la deuxième augmentation en importance de l’activité de revente depuis 2007.

Voici les faits saillants de l’année 2018 :

Ventes

  • Le segment de l’unifamiliale a affiché une hausse de 3 % de ses ventes en 2018, mais la vigueur du marché s’explique principalement par les gains substantiels enregistrés par les ventes de copropriété (+17 %) et de plex (+16 %).
  • Les secteurs qui se sont le plus démarqués en 2018 sont Mont-Bellevue–Lennoxville (+18 %) et Magog (+14 %). Ce dernier secteur vient d’ailleurs d’enregistrer son nouveau record de revente avec 364 transactions conclues dans l’année.

Prix

  • Dans l’ensemble de la RMR, le prix médian des unifamiliales a connu une croissance de 3 % en 2018, pour atteindre 212 000 $. Il s’agit du deuxième gain en importance au chapitre des prix depuis 2010.
  • Tous les secteurs de la RMR ont affiché une croissance des prix médians pour l’unifamiliale en 2018, à l’exception de Jacques-Cartier qui a plutôt enregistré un repli de 6 %.
  • Pour la copropriété, après une diminution de 7 % du prix médian en 2017, la tendance s’est inversée en 2018 et ce prix a progressé de 4 %. Le prix médian des plex a pour sa part bondi de 10 % en 2018, à 230 000 $.

Inscriptions en vigueur

  • Toutes catégories confondues, 1 547 propriétés étaient à vendre par l’intermédiaire du système Centris des courtiers immobiliers, soit une diminution importante de 11 %. Il s’agit d’une troisième baisse annuelle consécutive à ce chapitre.

Délais de vente

  • De façon générale, les délais de vente se sont légèrement raccourcis l’année dernière. À l’échelle de la RMR, toutes catégories de propriétés confondues, le délai de vente moyen s’élevait à 129 jours, une baisse de 4 jours par rapport à celui de 2017.
  • Les délais de vente demeurent néanmoins plus longs dans les secteurs de Magog et de la périphérie, ceux-ci affichant des délais moyens respectifs de 137 jours et de 143 jours pour l’unifamiliale, comparativement à 114 jours dans la ville de Sherbrooke.

« Les conditions de marché continuent de s’améliorer dans le segment de l’unifamiliale pour la ville de Sherbrooke », relate David Bourgon, président de la Chambre immobilière de l’Estrie et porte-parole de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) pour la région de Sherbrooke. « Dans les secteurs de Magog et de la périphérie, les transactions continuent toutefois de se faire à l’avantage des acheteurs », ajoute-t-il.

Sommet inégalé des ventes résidentielles au Québec en 2018

La Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) vient de publier le bilan 2018 du marché immobilier résidentiel de la province de Québec, établi d’après les statistiques de la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 86 557 ventes ont été réalisées au cours de l’année 2018, soit une hausse de 5 % par rapport à 2017. Il s’agissait d’une quatrième hausse consécutive et d’un nouveau record de ventes qui surpassait ainsi le sommet enregistré en 2017 (82 541 transactions).

« Une fois de plus, l’année s’est terminée sur une excellente note, avec 18 858 transactions conclues au quatrième trimestre de 2018 sur le marché immobilier résidentiel québécois, soit 6 % de plus qu’à la même période en 2017 », souligne Yanick Desnoyers, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ. « Il s’agissait du meilleur résultat en 18 ans pour un quatrième trimestre », ajoute-t-il.

Voici les principaux faits saillants de 2018 :

Ventes

  • La copropriété s’est distinguée par une hausse de 13 % des ventes, tandis que l’unifamiliale et les plex ont présenté des gains plus modestes de 3 % chacun.
  • Parmi les régions métropolitaines, celles de Saguenay et de Gatineau se sont démarquées avec des augmentations des ventes de 11 % et de 7 % respectivement. Des hausses notables ont été enregistrées à Sherbrooke (+6 %), à Montréal (+5 %) et à Québec (+4 %), tandis que l’activité a fléchi du côté de la région métropolitaine de Trois-Rivières (-1 %).
  • Dans les plus petits centres urbains, les agglomérations de Matane (+30 %), de Mont-Laurier (+29 %), de Cowansville (+19 %), de Rivière-du-Loup (+17 %) et de Saint-Hyacinthe (+15 %) sont celles qui ont affiché les plus fortes croissances des ventes.

Prix

  • Pour une deuxième année consécutive, la progression des prix médians a été soutenue à l’échelle provinciale. Ainsi, tant le prix médian des unifamiliales que celui des copropriétés a augmenté de 3 %, pour atteindre respectivement 250 000 $ et 237 000 $.
  • Le prix médian des unifamiliales de l’agglomération de Rawdon a bondi de 12 %, à 169 900 $. Les agglomérations de Rouyn-Noranda et de Mont-Tremblant ont toutes deux vu le prix médian de leurs unifamiliales progresser de 11 %, à 228 288 $ et 271 250 $ respectivement.
  • Pour la copropriété, l’agglomération de Mont-Tremblant trône une fois de plus au sommet du palmarès, avec une croissance de 12 % et un prix médian de 255 000 $. À l’inverse, la région métropolitaine qui a enregistré la plus faible augmentation du prix médian des copropriétés est celle de Québec (+1 %).

 Nombre de propriétés à vendre

  • De janvier à décembre 2018, on comptait en moyenne 64 289 inscriptions en vigueur sur le système Centris, soit une baisse de 9 % par rapport à 2017. Il s’agit du plus faible niveau enregistré depuis 2011.
  • L’inventaire a diminué dans toutes les régions du Québec, à l’exception de celles de La Tuque (+25 %), de Sainte-Adèle (+15 %) et de Sept-Îles (+5 %).

Enfin, les délais de vente à l’échelle de la province se sont raccourcis comparativement à un an plus tôt : il fallait compter en moyenne 107 jours (-5 jours) pour vendre une unifamiliale, 111 jours (-13 jours) pour une copropriété et 98 jours (-4 jours) pour une petite propriété à revenus.

À propos de la Chambre immobilière de l’Estrie

La Chambre immobilière de l’Estrie est un organisme sans but lucratif. Elle fait partie de la Fédération des chambres immobilières du Québec et des 10 associations provinciales qui forment l’Association canadienne de l’immeuble. Elle s’est donné pour mission de promouvoir et de protéger activement la profession ainsi que les intérêts professionnels de ses membres, tout en les aidant à atteindre leurs objectifs d’affaires et à parfaire leurs connaissances. La Chambre s’emploie également à informer le public sur les questions relatives à l’immobilier.

À propos de la Fédération des chambres immobilières du Québec

La Fédération des chambres immobilières du Québec est une association à but non lucratif regroupant les 11 chambres immobilières de la province, de même que près de 13 000 courtiers immobiliers membres. Sa mission est de soutenir les chambres immobilières du Québec dans le but de défendre, protéger et promouvoir les intérêts des courtiers immobiliers en offrant des services en matière de pratiques professionnelles, d’affaires publiques et d’analyse de marché. La FCIQ est guidée par une approche axée sur la collaboration et le partage des ressources.

À propos de Centris

Centris.ca est le site Web de l’industrie immobilière québécoise destiné aux consommateurs, où toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec sont réunies à la même adresse. La Société Centris offre aux intervenants du secteur de l’immobilier l’accès à des données immobilières et à une vaste gamme d’outils technologiques. Centris gère aussi le système de collaboration utilisé par plus de 13 000 courtiers immobiliers québécois.

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Pour des statistiques plus détaillées, consultez le Baromètre FCIQ.

Renseignements :

David Bourgon
Président de la Chambre immobilière de l’Estrie
Tél. : 819 868-6666