L’Île-des-Sœurs, le 24 octobre 2019 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de l’agglomération de Saint-Hyacinthe, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 155 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du troisième trimestre de 2019, ce qui représente une hausse de 38 % par rapport à la même période en 2018.
De juillet à septembre, 108 maisons unifamiliales ont été vendues, soit un bond de 40 % comparativement à un an plus tôt. De plus, 32 copropriétés et 14 petits immeubles locatifs de deux à cinq logements ont trouvé preneur au troisième trimestre de 2019.
Le prix médian des unifamiliales dans l’agglomération de Saint-Hyacinthe s’est élevé de 9 % en douze mois, la moitié des maisons s’étant transigées à un prix supérieur à 242 500 $. En ce qui a trait à la copropriété, le prix médian a également connu une forte progression, à hauteur de 6 %, pour se fixer à 179 000 $.
Du côté de l’offre, on comptait en moyenne 281 inscriptions en vigueur de juillet à septembre sur le système Centris des courtiers immobiliers. « Il s’agit d’un repli impressionnant de 26 % comparativement à la même période l’an dernier », note Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ. « La rareté de l’offre combinée à la vigueur de l’activité font en sorte de resserrer rapidement les conditions du marché qui favorisaient déjà les vendeurs dans la région et expliquent les importantes hausses de prix dont nous sommes présentement témoins », ajoute-t-elle.
Finalement, le délai de vente moyen, toutes catégories de propriétés confondues, a atteint 85 jours, soit une diminution de 5 jours par rapport au troisième trimestre de 2018. Il s’agit par ailleurs d’une sixième baisse trimestrielle consécutive à ce chapitre.
Ventes résidentielles au Québec : un nouveau trimestre record pour une période estivale
L’APCIQ a aussi publié les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 21 662 ventes ont été réalisées au Québec de juillet à septembre, ce qui constitue un record pour cette période de l’année et une progression de 16 % par rapport au troisième trimestre de 2018. Une telle hausse n’avait pas été enregistrée depuis le 3e trimestre de 2003. Ceci porte à 21 le nombre de trimestres consécutifs de croissance de l’activité sur le marché résidentiel québécois.
Voici les autres faits saillants du troisième trimestre de 2019.
Ventes
- Toutes les catégories de propriétés ont enregistré des hausses de ventes, mais la copropriété et les plex de deux à cinq logements se sont démarqués en faisant un bond de 19 % avec respectivement 5 227 et 1 817 transactions. Pour leur part, les ventes de maisons unifamiliales ont connu une augmentation substantielle de 14 % (14 505 transactions).
- Sur le plan géographique, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) ont enregistré des hausses de ventes à deux chiffres : Québec (+24 %), Trois-Rivières (+22 %), Gatineau (+18 %), Montréal (+13 %), Saguenay (+13 %) et Sherbrooke (+12 %).
- Plusieurs centres urbains de plus petite taille ont également connu un troisième trimestre exceptionnel au chapitre des ventes, notamment les agglomérations de Joliette (+70 %), Shawinigan (+41 %), Thetford Mines (+41 %) et Saint-Hyacinthe (+38 %). De nombreux autres centres urbains ont enregistré des augmentations oscillant entre 15 % et 35 %.
Inscriptions en vigueur
- La baisse tendancielle de l’offre s’est poursuivie pour un quinzième trimestre consécutif. De juillet à septembre, on a dénombré une moyenne de 54 522 propriétés à vendre selon le système Centrisdes courtiers immobiliers, soit 12 % de moins qu’à la même période en 2018.
- La diminution du nombre de propriétés à vendre depuis un an est particulièrement prononcée dans les RMR de Gatineau (-23 %), Montréal (-21 %) et Sherbrooke (-17 %).
« Les ventes continuent de battre des records à l’échelle provinciale au 3e trimestre de 2019. Ainsi, il est bien clair que la région de Montréal n’a pas le monopole du dynamisme du marché, qui s’est généralisé aux autres régions métropolitaines et à de nombreuses agglomérations du Québec », constate Charles Brant, directeur du Service d’analyse du marché de l’APCIQ. « Il en résulte une baisse souvent rapide des inscriptions en vigueur et, dans plusieurs cas, de hausses notables des prix. On observe ainsi un effet de rattrapage dans les marchés en reprise ou des signes de surchauffe, notamment pour la copropriété, dans les marchés les plus tendus, comme celui de Montréal. »
Prix
- Dans l’ensemble de la province, le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 255 000 $ au troisième trimestre de 2019, soit une hausse de 3 % sur un an.
- Les hausses de prix les plus remarquables (et non exhaustives) pour l’unifamiliale ont été enregistrées dans les agglomérations de Mont-Tremblant (+28 %), Shawinigan (+19 %), Sorel-Tracy (+14 %), Joliette (+12 %) et de Saint-Hyacinthe (+9 %) ainsi que dans la RMR de Gatineau (+6 %).
- Du côté des copropriétés, le prix médian a lui aussi progressé de 6 % à l’échelle du Québec, la moitié d’entre elles ayant été vendues à plus de 255 000 $.
Délais de vente
- Finalement, les propriétés vendues au troisième trimestre ont trouvé preneur plus rapidement qu’il y a un an. Les unifamiliales se sont vendues en 96 jours en moyenne, soit 12 jours de moins qu’à la même période un an plus tôt.
- Le délai de vente moyen des copropriétés a aussi passablement diminué depuis un an. À l’échelle de la province, une copropriété vendue au cours des mois de juillet à septembre 2019 est demeurée sur le marché 91 jours, un recul de 23 jours. Il s’agit du treizième trimestre consécutif de réduction du délai de vente moyen pour les copropriétés et du 11e pour les unifamiliales.
À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 12 700 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux sociaux Facebook, LinkedIn Twitter et Instagram.
À propos de Centris
Centris.ca est le site Web de l’industrie immobilière québécoise destiné aux consommateurs, où toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec sont réunies à la même adresse. La Société Centris offre aux intervenants du secteur de l’immobilier l’accès à des données immobilières et à une vaste gamme d’outils technologiques. Centris gère aussi le système de collaboration utilisé par plus de 13 000 courtiers immobiliers québécois.
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Pour des statistiques plus détaillées, consultez le Baromètre APCIQ.
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