L’Île-des-Sœurs, le 19 avril 2021 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Ainsi, 15 414 ventes résidentielles ont été réalisées au premier trimestre de 2021 dans la RMR de Montréal, ce qui représente une croissance de 6 % par rapport à la même période en 2020. Il s’agit du 25e trimestre de hausse d’activité dans la région depuis les 26 derniers trimestres, le seul recul ayant eu lieu lors de la première vague de la COVID-19.
« Le premier trimestre a été marqué par un retour en force de l’activité transactionnelle visant les copropriétés et les plex dans la RMR de Montréal. Le marché de l’unifamiliale a été quelque peu freiné par le manque d’inscriptions et la hausse fulgurante des prix qui en résulte depuis plusieurs mois », fait remarquer Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché de l’APCIQ. « Si de nombreux acheteurs se rabattent sur la copropriété, plus abordable et disponible, cette activité peut aussi être le résultat des répercussions de la pandémie : séparations, recherche de pied-à-terre ou acheteurs de plus de 55 ans qui se sont finalement résolus à vendre leur unifamiliale », précise-t-il.
Voici les faits saillants du premier trimestre de 2021.
Ventes
- À l’échelle de la RMR, l’unifamiliale a enregistré une baisse des ventes de -5 %, avec un total de 7 589 transactions réalisées de janvier à mars.
- La copropriété (6 243 ventes) et les petits immeubles à revenus de deux à cinq logements (1 566 ventes) ont fortement compensé en affichant des croissances respectives de 18 % et de 29 % par rapport au premier trimestre de 2020.
- L’activité sur le marché résidentiel de l’île de Montréal a bondi de 19 % au cours des trois premiers mois de 2021, après avoir connu une année 2020 particulièrement maussade (+1 %).
- Les secteurs de la Rive-Nord, de la Rive-Sud et de Vaudreuil-Soulanges ont tous enregistré une progression plus modeste des ventes, soit de 3 %.
- Saint-Jean-sur-Richelieu et Laval ont de leur côté connu des baisses d’activité de -9 % et -12 % respectivement au premier trimestre.
- Les ventes de propriétés résidentielles de plus de 1 million de dollars ont bondi de 86 % par rapport au premier trimestre de 2020.
Prix
- Le prix médian des unifamiliales (463000 $) a augmenté de 29 %, une croissance record depuis que les statistiques Centris sont compilées (2000).
- La moitié des copropriétés se sont vendues à plus de 340 000 $ (+22 %), tandis que le prix médian des plex de deux à cinq logements a atteint 652000 $ (+10 %). Du côté de la copropriété, il faut remonter à 2002 pour observer une progression supérieure des prix.
Inscriptions en vigueur et conditions du marché
- Le nombre de propriétés à vendre s’est replié pour un 23etrimestre consécutif, avec 11 384 inscriptions (-23 %) sur le système Centris des courtiers immobiliers.
- À l’échelle de la RMR, les conditions de marché procuraient toujours un très net avantage aux vendeurs pour les trois principales catégories de propriétés. La généralisation de la surchauffe du marché s’accompagnait d’une forte proportion des transactions conclues au-dessus du prix affiché.
Délais de vente
Il fallait patienter seulement 44 jours en moyenne pour vendre une propriété résidentielle dans la RMR de Montréal au cours des trois premiers mois de 2021, soit 24 jours de moins qu’un an auparavant. Il s’agit d’un temps record pour cette période de l’année depuis que les statistiques sont recensées et du plus court délai de vente après celui de Gatineau parmi les six RMR de la province.
Pour consulter les statistiques du marché pour l’ensemble de la province, cliquez ici.
À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 13 000 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts, en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ et est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux sociaux Facebook, LinkedIn, Twitter et Instagram.
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