L’Île-des-Sœurs, le 18 juillet 2019 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 15 834 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du deuxième trimestre de 2019, soit une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2018.

Voici les faits saillants du deuxième trimestre de 2019 :

Ventes

  • Après avoir démarré l’année 2019 en trombe, avec une augmentation des ventes résidentielles de 6 % au premier trimestre, le marché de la revente montréalais a accru son fort dynamisme au deuxième trimestre.
  • Cela fait désormais 20 trimestres que les ventes résidentielles ne cessent de croître de façon soutenue dans la région.
  • La copropriété demeure le segment le plus dynamique avec une hausse de 12 % (5 741), tandis que les petits immeubles à revenus de deux à cinq logements (1 468) ont enregistré une forte augmentation de 10 %.
  • Les ventes de maisons unifamiliales (8 609) ont continué leur progression (+4 %), relayant un solide début d’année.
  • Alors que les ventes ont affiché une croissance modeste sur l’île de Montréal (+3 %) et qu’elles ont reculé dans Vaudreuil-Soulanges (-5 %), c’est à Saint-Jean-sur-Richelieu (+15 %), sur la Rive-Nord (+14 %) et sur la Rive-Sud (+12 %) ainsi qu’à Laval (+7 %) qu’elles ont le plus fortement progressé au deuxième trimestre dans la lancée du premier trimestre.

Prix

  • Sur l’ensemble de la RMR, le prix médian a continué de croître sensiblement pour les plex de deux à cinq logements (542 500 $), l’unifamiliale (340 000 $) et, plus modestement, la copropriété (260 000 $), avec des hausses respectives de 6 %, de 5 % et de 3 %.
  • Contrairement au trimestre précédent, le secteur de Laval s’est démarqué en affichant la plus forte hausse du prix médian des unifamiliales (+8 %). Les secteurs de l’île de Montréal, de la Rive-Nord, de la Rive-Sud et de Saint-Jean-sur-Richelieu ont pour leur part enregistré une appréciable progression de 6 % pour cette catégorie de propriété.
  • Il faut aussi souligner, de façon générale, la solide croissance du prix médian des copropriétés, notamment dans Vaudreuil-Soulanges (+13 %) et, encore une fois, sur l’île de Montréal (+9 %).
  • Les petits immeubles locatifs de deux à cinq logements ont quant à eux connu une hausse remarquable de leurs prix médians à Laval (+19 %) et sur la Rive-Nord (+12 %). Les autres secteurs font aussi très bonne figure, notamment l’île de Montréal et la Rive-Sud (+7 %), témoignant d’un engouement renouvelé pour cette catégorie de propriétés.

Inscriptions en vigueur 

  • En moyenne, quelque 19 683 propriétés résidentielles étaient affichées dans l’ensemble de la RMR sur le système Centris d’avril à juin. Il s’agit d’une diminution de 18 % et du 16e recul trimestriel consécutif à ce chapitre.
  • La baisse des inscriptions en vigueur a été particulièrement prononcée pour les copropriétés (‑26 %) et les unifamiliales (-14 %). Les plex de deux à cinq logements ont également vu leur offre se tarir, mais dans une moindre mesure, avec une diminution des inscriptions de 4 %.
  • C’est la Rive-Nord qui a enregistré la plus forte contraction de l’offre, soit une diminution de 22 % du nombre de propriétés résidentielles à vendre.

Délais de vente

  • Les délais de vente moyens ont continué de se raccourcir, passant à 70 jours (-11) dans la RMR de Montréal, toutes catégories confondues.

« Ce trimestre-ci, encore une fois, la combinaison d’une forte baisse de l’offre et d’une forte hausse des ventes resserre davantage le marché au bénéfice des vendeurs », note Nathalie Bégin, présidente du conseil d’administration de l’APCIQ. « On se trouve dans une situation où il ne reste plus que 5 mois d’inventaire dans le segment de l’unifamiliale et, désormais, dans celui de la copropriété », ajoute-t-elle.

Ventes résidentielles au Québec : un trimestre record depuis 2005

L’APCIQ a aussi publié les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, les 29 212 ventes qui ont été réalisées au Québec d’avril à juin constituent un record, toutes périodes trimestrielles confondues depuis le troisième trimestre 2005, et une progression de 8 % par rapport au deuxième trimestre de 2018. Ceci porte à 20 le nombre de trimestres consécutifs de croissance de l’activité sur le marché résidentiel québécois.

Voici les autres principaux faits saillants du deuxième trimestre de 2019 :

Ventes

  • Toutes les catégories de propriétés ont enregistré des hausses de ventes, mais la copropriété et les plex de deux à cinq logements se sont démarqués en faisant un bond de 14 % (7 253 transactions) et de 13 % (2 400 transactions), respectivement. Pour leur part, les maisons unifamiliales ont connu une notable augmentation de 6 % (19 410 transactions).
  • Sur le plan géographique, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) ont enregistré des hausses des ventes, celles de Trois-Rivières (+19 %), de Saguenay (+17 %) et de Québec (+15 %) en tête, suivies par les régions de Gatineau (+10 %), de Montréal (+8 %) et de Sherbrooke (+4 %).
  • Plusieurs centres urbains de plus petite taille ont également connu un deuxième trimestre exceptionnel au chapitre des ventes, notamment les agglomérations de Sept-Îles (+36 %), de Saint-Sauveur (+20 %), de Val-d’Or (+19 %) et de Rivière-du-Loup (+18 %).

Inscriptions en vigueur

  • La baisse tendancielle de l’offre s’est poursuivie pour un 14e trimestre consécutif. D’avril à juin, on a dénombré une moyenne de 59 343 propriétés à vendre au système Centris des courtiers immobiliers, soit 11 % de moins qu’à la même période en 2018.
  • La diminution du nombre de propriétés à vendre depuis un an est particulièrement prononcée dans les RMR de Gatineau (-21 %) et de Montréal (-18 %).

« Les ventes culminent à un niveau jamais connu depuis 14 ans dans un contexte où, par ailleurs, les inscriptions en vigueur enregistrent leur 14e trimestre consécutif de baisse à une cadence moyenne retranchant 10 % d’inventaire par trimestre, à l’échelle de la province », constate Charles Brant, directeur du Service d’analyse du marché de l’APCIQ. « Le plus remarquable est que cette situation commence à se généraliser à de nombreuses RMR et agglomérations du Québec », poursuit M. Brant.

Prix

  • Dans l’ensemble de la province, le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 265 000 $ au deuxième trimestre de 2019, soit une hausse de 4 % sur un an. Il s’agit encore une fois, ce trimestre-ci, d’une augmentation relativement soutenue selon les données historiques.
  • Les plus fortes hausses de prix pour l’unifamiliale ont été enregistrées dans les agglomérations de Thetford Mines (+15 %), de Rivière-du-Loup (+12 %), de Rouyn-Noranda (+11 %), de Saint-Hyacinthe (+8 %) et de Saint-Sauveur (+7 %), ainsi que dans la RMR de Trois-Rivières (+14 %).
  • Du côté des copropriétés, le prix médian a lui aussi progressé de 2 % à l’échelle du Québec, la moitié d’entre elles ayant été vendues à plus de 240 000 $.

Délais de vente

  • Finalement, les propriétés vendues au deuxième trimestre ont trouvé preneur plus rapidement qu’il y a un an. Les unifamiliales se sont vendues en 96 jours en moyenne, soit 9 jours de moins qu’à la même période un an plus tôt.
  • Le délai de vente moyen des copropriétés a aussi passablement diminué depuis un an. À l’échelle de la province, une copropriété vendue au cours des mois d’avril à juin 2019 est demeurée sur le marché 94 jours, un recul de 15 jours. Il s’agit du 12e trimestre consécutif de réduction du délai de vente moyen pour les copropriétés et du dixième trimestre pour les propriétés unifamiliales.

À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 12 500 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux sociaux Facebook, LinkedIn et Twitter.

À propos de Centris

Centris.ca est le site Web de l’industrie immobilière québécoise destiné aux consommateurs, où toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec sont réunies à la même adresse. La Société Centris offre aux intervenants du secteur de l’immobilier l’accès à des données immobilières et à une vaste gamme d’outils technologiques. Centris gère aussi le système de collaboration utilisé par plus de 13 000 courtiers immobiliers québécois.

– 30 –

Renseignements :

Taïssa Hrycay
Directrice
Communications et relations publiques
1 888 762-2440 ou 514 762-2440, poste 157
taissa.hrycay@apciq.ca

Nathalie Rochette
Directrice-adjointe
Communications et relations publiques
1 888 762-2440 ou 514 762-2440, poste 238
nathalie.rochette@apciq.ca