L’Île-des-Sœurs, le 29 mai 2020 –L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a pris connaissance du numéro spécial des Perspectives du marché de l’habitation (PMH) publié par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et partage ses réactions et ses prévisions concernant le marché immobilier québécois.
« Les conditions du marché immobilier résidentiel sont suffisamment serrées pour permettre d’absorber sans véritables dommages la vague de mises en marché que nous attendons dans la deuxième partie de l’année », fait remarquer Charles Brant, directeur de l’analyse du marché à l’APCIQ. « Même si beaucoup de propriétaires travaillant dans des secteurs plus sévèrement touchés par la crise sanitaire n’auront pas d’autre choix que de vendre leur propriété avec la fin des aides gouvernementales et les mesures d’allègement offertes par les institutions financières, l’APCIQ prévoit que la situation se redressera suffisamment vite pour que les conditions de marché restent à la faveur des vendeurs dans de nombreuses agglomérations », précise M. Brant.
L’APCIQ rappelle qu’à l’échelle québécoise, son scénario prévisionnel de base considère plutôt un repli des prix médians de 2 à 4 % pour 2020, selon les catégories de propriétés visées. L’économie au Québec devrait mieux encaisser le choc économique provoqué par la crise de la COVID-19 si l’on compare avec le reste du Canada car elle s’est diversifiée dans des secteurs qui y sont moins sensibles. De plus, les finances publiques du Québec sont en meilleure position pour permettre d’investir massivement et durablement dans le secteur de la construction/infrastructures, un très important stabilisateur économique. Il s’agit là de facteurs clés pour la confiance des investisseurs, mais aussi pour permettre aux ménages d’être confiants dans l’avenir.
Contrairement aux marchés immobiliers des provinces de l’Ouest canadien, le marché québécois offre une belle stabilité historique contre vents et marées. L’APCIQ pense que les baisses de prix prévues en 2020 au Québec par la SCHL sont surestimées, notamment dans un contexte où les prix y sont beaucoup moins élevés.