L’Île-des-Sœurs, le 18 juillet 2019 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel des principales agglomérations de la région des Laurentides, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, trois des quatre principales agglomérations ont affiché une hausse de leurs ventes par rapport au deuxième trimestre de 2018, soit Saint-Sauveur (+20 %), Mont-Tremblant (+10 %) et Sainte-Adèle (+8 %). À l’inverse, les ventes se sont repliées à Sainte-Agathe (-6 %).

Dans l’agglomération de Saint-Sauveur, les 317 transactions conclues au deuxième trimestre de 2019 représentent, pour un deuxième trimestre consécutif, une forte augmentation de 20 % pour cette période de l’année. « Le marché de Saint-Sauveur continue d’être particulièrement dynamique avec un record de ventes enregistré depuis 2015 pour un deuxième trimestre », souligne Nathalie Bégin, présidente du conseil d’administration de l’APCIQ. « Cette hausse des ventes a principalement concerné l’unifamiliale », précise-t-elle. En parallèle, l’offre de propriétés a accentué sa tendance baissière (-15 %) malgré des délais de vente qui ont très légèrement augmenté. Il a fallu en moyenne 157 jours pour qu’une propriété trouve preneur d’avril à juin, soit 5 jours de plus qu’un an plus tôt. Cela dit, le prix médian des propriétés unifamiliales a connu une solide hausse de 7 %, à 288 000 $.

Dans l’agglomération de Sainte-Agathe-des-Monts, le nombre de ventes (97) s’est légèrement replié de 6 % en comparaison à la même période en 2018. L’activité semble prendre une pause après de fortes hausses d’activité successives au cours des quatre trimestres précédents. En parallèle, le prix médian des maisons unifamiliales a subi un recul de 15 % pour s’établir à 181 000 $. Par ailleurs, bien que l’on note une diminution (-13 %) du nombre de propriétés à vendre, les délais de vente ont accusé une hausse de 30 jours par rapport à l’année précédente. En moyenne, toutes catégories confondues, les propriétés ont ainsi mis 202 jours à trouver preneur. Finalement, les conditions se stabilisent à la faveur des acheteurs, notamment pour les propriétés unifamiliales de plus de 175 000 $.

Dans l’agglomération de Sainte-Adèle, les ventes (169 transactions) ont enregistré une hausse sensible de 8 %. Pour le deuxième trimestre consécutif, l’offre de propriétés a encore chuté de façon importante (‑27 %) pour s’établir à seulement 657 unités, un très faible niveau par rapport aux données historiques. Les délais de vente continuent de diminuer. Toutes catégories confondues, les propriétés ont mis seulement 147 jours avant de trouver preneur, soit une baisse notable de 25 jours par rapport à la même période l’année dernière. Bien que les conditions de marché s’améliorent constamment depuis les 12 derniers mois, le marché demeure à l’avantage des acheteurs.

Dans l’agglomération de Mont-Tremblant, les ventes résidentielles se sont accrues de 10 % par rapport à la même période en 2018, soit 181 unités vendues, dont 112 copropriétés. Si ces ventes se sont conclues à des prix plus faibles pour les unifamiliales, les copropriétés ont en revanche bénéficié d’une augmentation. Le prix médian des unifamiliales a effectivement reculé de 7 % en un an, à 246 200 $, alors que celui des copropriétés a crû de 5 %, à 239 750 $. Les délais de vente ont d’ailleurs sensiblement baissé pour cette dernière catégorie de propriétés (‑26 jours). Toutes catégories confondues, les propriétés ont mis en moyenne 236 jours (-14) avant de changer de mains, dans un marché toujours à l’avantage des acheteurs.

Ventes résidentielles au Québec : un trimestre record depuis 2005

L’APCIQ a aussi publié les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, les 29 212 ventes qui ont été réalisées au Québec d’avril à juin constituent un record, toutes périodes trimestrielles confondues depuis le troisième trimestre 2005, et une progression de 8 % par rapport au deuxième trimestre de 2018. Ceci porte à 20 le nombre de trimestres consécutifs de croissance de l’activité sur le marché résidentiel québécois.

Voici les autres principaux faits saillants du deuxième trimestre de 2019 :

Ventes

  • Toutes les catégories de propriétés ont enregistré des hausses de ventes, mais la copropriété et les plex de deux à cinq logements se sont démarqués en faisant un bond de 14 % (7 253 transactions) et de 13 % (2 400 transactions), respectivement. Pour leur part, les maisons unifamiliales ont connu une notable augmentation de 6 % (19 410 transactions).
  • Sur le plan géographique, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) ont enregistré des hausses des ventes, celles de Trois-Rivières (+19 %), de Saguenay (+17 %) et de Québec (+15 %) en tête, suivies par les régions de Gatineau (+10 %), de Montréal (+8 %) et de Sherbrooke (+4 %).
  • Plusieurs centres urbains de plus petite taille ont également connu un deuxième trimestre exceptionnel au chapitre des ventes, notamment les agglomérations de Sept-Îles (+36 %), de Saint-Sauveur (+20 %), de Val-d’Or (+19 %) et de Rivière-du-Loup (+18 %).

Inscriptions en vigueur

  • La baisse tendancielle de l’offre s’est poursuivie pour un 14e trimestre consécutif. D’avril à juin, on a dénombré une moyenne de 59 343 propriétés à vendre au système Centris des courtiers immobiliers, soit 11 % de moins qu’à la même période en 2018.
  • La diminution du nombre de propriétés à vendre depuis un an est particulièrement prononcée dans les RMR de Gatineau (-21 %) et de Montréal (-18 %).

« Les ventes culminent à un niveau jamais connu depuis 14 ans dans un contexte où, par ailleurs, les inscriptions en vigueur enregistrent leur 14e trimestre consécutif de baisse à une cadence moyenne retranchant 10 % d’inventaire par trimestre, à l’échelle de la province », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché de l’APCIQ. « Le plus remarquable est que cette situation commence à se généraliser à de nombreuses RMR et agglomérations du Québec », poursuit M. Brant.

Prix

  • Dans l’ensemble de la province, le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 265 000 $ au deuxième trimestre de 2019, soit une hausse de 4 % sur un an. Il s’agit encore une fois, ce trimestre-ci, d’une augmentation relativement soutenue selon les données historiques.
  • Les plus fortes hausses de prix pour l’unifamiliale ont été enregistrées dans les agglomérations de Thetford Mines (+15 %), de Rivière-du-Loup (+12 %), de Rouyn-Noranda (+11 %), de Saint-Hyacinthe (+8 %) et de Saint-Sauveur (+7 %), ainsi que dans la RMR de Trois-Rivières (+14 %).
  • Du côté des copropriétés, le prix médian a lui aussi progressé de 2 % à l’échelle du Québec, la moitié d’entre elles ayant été vendues à plus de 240 000 $.

Délais de vente

  • Finalement, les propriétés vendues au deuxième trimestre ont trouvé preneur plus rapidement qu’il y a un an. Les unifamiliales se sont vendues en 96 jours en moyenne, soit 9 jours de moins qu’à la même période un an plus tôt.
  • Le délai de vente moyen des copropriétés a aussi passablement diminué depuis un an. À l’échelle de la province, une copropriété vendue au cours des mois d’avril à juin 2019 est demeurée sur le marché 94 jours, un recul de 15 jours. Il s’agit du 12e trimestre consécutif de réduction du délai de vente moyen pour les copropriétés et du dixième trimestre pour les propriétés unifamiliales.

À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 12 500 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux sociaux Facebook, LinkedIn et Twitter.

À propos de Centris

Centris.ca est le site Web de l’industrie immobilière québécoise destiné aux consommateurs, où toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec sont réunies à la même adresse. La Société Centris offre aux intervenants du secteur de l’immobilier l’accès à des données immobilières et à une vaste gamme d’outils technologiques. Centris gère aussi le système de collaboration utilisé par plus de 13 000 courtiers immobiliers québécois.

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