L’Île-des-Sœurs, le 25 mars 2020 — Le Service d’analyse du marché de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) résume sa plus récente analyse de l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur le marché immobilier québécois, en fonction des plus récentes données recensées par le système Centris des courtiers immobiliers.

  • Le nombre de transactions cumulées au Québec depuis le début du mois de mars 2020 ne révèle pas de baisse significative de l’activité par rapport à la même période l’année dernière.
  • Le nombre de transactions conclues sur le marché résidentiel de la RMR de Montréal croît à un rythme plus lent que lors des semaines précédentes, mais le nombre de transactions reste encore supérieur à l’année dernière durant la même période.
  • Les nouvelles inscriptions, en baisse depuis quelques jours, semblent traduire un changement d’attitude des vendeurs potentiels, ce qui nous fait dire que les vendeurs commencent à préférer attendre.
  • Les prix médians, quant à eux, enregistrent toujours une hausse soutenue par rapport aux trois premières semaines de mars 2019.
  • La forte demande et la baisse des inscriptions en vigueur dans plusieurs régions métropolitaines et agglomérations maintiennent jusqu’à maintenant des conditions de marché favorables aux vendeurs.
  • Tel que mentionné lors de notre communiqué du 18 mars dernier, le nombre de transactions ainsi que le nombre d’inscriptions devraient rapidement baisser au cours des prochaines semaines compte tenu des directives du gouvernement visant à limiter la propagation du virus.
  • La suspension des visites libres et les directives gouvernementales concernant le contact physique impactant les visites physiques des résidences à vendre se traduiront par une forte diminution de l’activité sur le marché immobilier dès le mois d’avril, sans toutefois remettre en question de façon radicale, dans plusieurs secteurs, à court terme, le déséquilibre en faveur des vendeurs entre l’offre et la demande potentielles de résidences.