Statistiques résidentielles du 1er trimestre pour le marché immobilier des agglomérations des Laurentides

 Note sur la COVID-19 : Les statistiques publiées dans ce communiqué reflètent les ventes recensées du 1^er janvier au 31 mars 2020, une période relativement peu affectée par la COVID-19. Pour en savoir plus sur l’impact actuel de la pandémie et sur nos prévisions pour les mois à venir pour le marché immobilier québécois, surveillez la sortie prochaine de notre analyse.

L’Île-des-Sœurs, le 23 avril 2020 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel des principales agglomérations de la région des Laurentides, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.

Ainsi, les quatre principales agglomérations ont affiché une hausse de leurs ventes par rapport au premier trimestre de 2019, soit Sainte-Agathe-des-Monts (+52 %), Mont-Tremblant (+37 %), Sainte-Adèle (+31 %) et Saint-Sauveur (+21 %).

Dans l’agglomération de Sainte-Agathe-des-Monts, le nombre de ventes (125) a plus que doublé en comparaison des trois premiers mois de 2019. Il s’agissait d’une troisième hausse trimestrielle consécutive de l’activité transactionnelle. Le prix médian des maisons unifamiliales a enregistré une poussée de 7 %, pour s’établir à 231 000 $. On note aussi une diminution (-9 %) du nombre de propriétés à vendre, avec 378 inscriptions au système Centris. En moyenne, toutes catégories confondues, les propriétés ont mis 194 jours à trouver preneur, soit 19 jours de plus qu’un an plus tôt. Rappelons que les conditions du marché continuent de favoriser les acheteurs.

Dans l’agglomération de Mont-Tremblant, les transactions résidentielles se sont élevées de 37 %, à 133 unités vendues. Au chapitre des prix, la situation était plutôt différente selon la catégorie de propriétés. Le prix médian des unifamiliales a progressé de 32 % en un an, pour s’établir à 277 500 $ tandis que celui des copropriétés a reculé de 15 % pour se fixer à 240 000 $. Les délais de vente ont sensiblement diminué : toutes catégories confondues, les propriétés ont mis en moyenne 223 jours (-25) avant de changer de mains, dans un marché qui avantage les acheteurs.

Dans l’agglomération de Sainte-Adèle, les ventes (185 transactions) ont enregistré une hausse notable de 31 %. Il s’agit par ailleurs d’un record d’activité pour cette période de l’année. Le prix médian des unifamiliales a bondi de 29 %, alors que la moitié des maisons ont été négociées à plus de 260 000 $. En ce qui a trait aux inscriptions en vigueur, l’offre de propriétés a chuté de façon importante (-21 %) pour s’établir à seulement 526 unités, un creux inégalé depuis 2009. Les délais de vente ont pour leur part augmenté alors qu’il fallait patienter en moyenne 153 jours pour qu’une propriété trouve preneur de janvier à mars, soit 12 jours de moins qu’un an plus tôt.

Dans l’agglomération de Saint-Sauveur, les 292 transactions conclues au premier trimestre de 2020 représentent une croissance de 21 % et un record d’activité pour cette période de l’année. En parallèle, l’offre de propriétés a poursuivi sa descente (-25 %), avec 755 inscriptions. Pour ce qui est des délais de vente, toutes catégories confondues, les propriétés ont mis seulement 118 jours avant de trouver preneur, soit une baisse marquée de 40 jours par rapport au même moment l’année dernière. Fait à noter, le prix médian des unifamiliales a bondi de 14 %, à 304 000 $.

« Pour une troisième année consécutive, plusieurs des agglomérations des Laurentides ont enregistré de nouveaux records de ventes qui se sont accompagnés d’une véritable fonte des inscriptions en vigueur pour certaines d’entre elles », dit Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ. « Avec la forte hausse de l’activité et la diminution de l’offre que l’on connaît depuis au moins trois ans, les conditions tendent à s’améliorer de façon significative et s’approchent d’une situation d’équilibre », ajoute-t-elle. « Pour le moment, il s’agit d’un marché qui offre des occasions d’achat intéressantes alors que les perspectives démographiques à moyen terme sont favorables. »

Pour consulter les statistiques du marché pour l’ensemble de la province, cliquez ici.

À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 13 000 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux  sociaux Facebook, LinkedIn, Twitter et Instagram.

À propos de Centris

Centris.ca est le site Web de l’industrie immobilière québécoise destiné aux consommateurs, où toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec sont réunies à la même adresse. La Société Centris offre aux intervenants du secteur de l’immobilier l’accès à des données immobilières et à une vaste gamme d’outils technologiques. Centris gère aussi le système de collaboration utilisé par plus de 13 000 courtiers immobiliers québécois.

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