Saguenay, le 24 octobre 2019 – La Chambre immobilière du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CISL) diffuse les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Saguenay, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 301 transactions ont été conclues de juillet à septembre, représentant une hausse de 13 % par rapport à la même période un an auparavant.

Voici les faits saillants du troisième trimestre de 2019 :

Ventes

  • Après un bon début d’année, la croissance de l’activité s’est poursuivie dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Saguenay pour un septième trimestre consécutif, avec une croissance à deux chiffres pour les cinq derniers d’entre eux.
  • Par catégories : 264 maisons unifamiliales ont été vendues, soit une augmentation de 15 %; 10 copropriétés ont changé de mains, soit un nombre inférieur à celui du même trimestre de l’année dernière; et 27 plex de deux à cinq logements ont trouvé preneur, soit 4 immeubles de plus qu’à la même période un an plus tôt.
  • Sur le plan géographique, deux des quatre secteurs de la ville de Saguenay ont affiché des hausses du nombre de transactions en comparaison avec le troisième trimestre de 2018, soit Jonquière (129 contre 100) et Chicoutimi (87 contre 70). La périphérie quant à elle a enregistré 6 transactions de plus que l’année dernière (38 contre 32).
  • Cependant, le nombre de ventes s’est replié dans le secteur de Chicoutimi-Nord-Canton-Tremblay (26 contre 28) et a chuté dans le secteur de La Baie (21 contre 37).

Prix

  • À l’échelle de la RMR, le prix médian des unifamiliales a progressé de 3 % sur un an, la moitié des maisons s’étant vendues à plus de 179 000 $.

Inscriptions en vigueur

  • Depuis le deuxième trimestre, et conformément à la tendance provinciale, l’offre de propriétés recule enfin, après sept trimestres de tendance haussière dans la RMR de Saguenay.
  • Ainsi, de juillet à septembre 2019, en moyenne, 1 373 propriétés résidentielles étaient inscrites au système Centris des courtiers immobiliers, soit 11 % de moins qu’un an plus tôt.
  • C’est dans le segment de la copropriété (144 inscriptions en vigueur) que ce recul a été le plus marqué (-13 %).
  • En revanche, pour les plex (224 inscriptions en vigueur), les inscriptions étaient en hausse pour un dixième trimestre consécutif.

Conditions du marché

  • Bien que s’améliorant pour l’unifamiliale, les conditions du marché de la revente demeurent manifestement à l’avantage des acheteurs dans la RMR de Saguenay, et ce, pour toutes les catégories de propriétés et tous les secteurs géographiques.
  • Le déséquilibre est encore particulièrement prononcé à l’avantage des acheteurs du côté de la copropriété et du plex, où le nombre de mois d’inventaire était respectivement de 27 et 21 mois (comparativement à 15 mois pour l’unifamiliale).

Délais de vente

  • Après quatre baisses trimestrielles consécutives, le troisième trimestre de 2019 a enregistré une hausse sensible du délai de vente moyen.
  • En moyenne, il a fallu 153 jours pour vendre une maison unifamiliale, soit 22 jours de plus qu’au troisième trimestre de 2018.

« La baisse rapide de l’offre de propriétés sur le marché combinée au dynamisme de l’activité pour un deuxième trimestre consécutif permet une amélioration rapide des conditions du marché, de moins en moins profitables aux acheteurs dans l’unifamiliale » souligne Carlos Cordeiro, directeur général de la Chambre immobilière du Saguenay–Lac-Saint-Jean. « À ce rythme, il n’est pas irréaliste de penser que l’équilibre de marché pourrait être atteint au cours de l’année prochaine », ajoute-t-il.

Ventes résidentielles au Québec : un nouveau trimestre record pour une période estivale

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 21 662 ventes ont été réalisées au Québec de juillet à septembre, ce qui constitue un record pour cette période de l’année et une progression de 16 % par rapport au troisième trimestre de 2018. Une telle hausse n’avait pas été enregistrée depuis le 3e trimestre de 2003. Ceci porte à 21 le nombre de trimestres consécutifs de croissance de l’activité sur le marché résidentiel québécois.

Voici les autres faits saillants du troisième trimestre de 2019.

Ventes

  • Toutes les catégories de propriétés ont enregistré des hausses de ventes, mais la copropriété et les plex de deux à cinq logements se sont démarqués en faisant un bond de 19 % avec respectivement 5 227 et 1 817 transactions. Pour leur part, les ventes de maisons unifamiliales ont connu une augmentation substantielle de 14 % (14 505 transactions).
  • Sur le plan géographique, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) ont enregistré des hausses de ventes à deux chiffres : Québec (+24 %), Trois-Rivières (+22 %), Gatineau (+18 %), Montréal (+13 %), Saguenay (+13 %) et Sherbrooke (+12 %).
  • Plusieurs centres urbains de plus petite taille ont également connu un troisième trimestre exceptionnel au chapitre des ventes, notamment les agglomérations de Joliette (+70 %), Shawinigan (+41 %), Thetford Mines (+41 %) et Saint-Hyacinthe (+38 %). De nombreux autres centres urbains ont enregistré des augmentations oscillant entre 15 % et 35 %.

Inscriptions en vigueur

  • La baisse tendancielle de l’offre s’est poursuivie pour un quinzième trimestre consécutif. De juillet à septembre, on a dénombré une moyenne de 54 522 propriétés à vendre selon le système Centrisdes courtiers immobiliers, soit 12 % de moins qu’à la même période en 2018.
  • La diminution du nombre de propriétés à vendre depuis un an est particulièrement prononcée dans les RMR de Gatineau (-23 %), Montréal (-21 %) et Sherbrooke (-17 %).

« Les ventes continuent de battre des records à l’échelle provinciale au 3e trimestre de 2019. Ainsi, il est bien clair que la région de Montréal n’a pas le monopole du dynamisme du marché, qui s’est généralisé aux autres régions métropolitaines et à de nombreuses agglomérations du Québec », constate Charles Brant, directeur du Service d’analyse du marché de l’APCIQ.  « Il en résulte une baisse souvent rapide des inscriptions en vigueur et, dans plusieurs cas, de hausses notables des prix. On observe ainsi un effet de rattrapage dans les marchés en reprise ou des signes de surchauffe, notamment pour la copropriété, dans les marchés les plus tendus, comme celui de Montréal. »

Prix

  • Dans l’ensemble de la province, le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 255 000 $ au troisième trimestre de 2019, soit une hausse de 3 % sur un an.
  • Les hausses de prix les plus remarquables (et non exhaustives) pour l’unifamiliale ont été enregistrées dans les agglomérations de Mont-Tremblant (+28 %), Shawinigan (+19 %), Sorel-Tracy (+14 %), Joliette (+12 %) et de Saint-Hyacinthe (+9 %) ainsi que dans la RMR de Gatineau (+6 %).
  • Du côté des copropriétés, le prix médian a lui aussi progressé de 6 % à l’échelle du Québec, la moitié d’entre elles ayant été vendues à plus de 255 000 $.

Délais de vente

  • Finalement, les propriétés vendues au troisième trimestre ont trouvé preneur plus rapidement qu’il y a un an. Les unifamiliales se sont vendues en 96 jours en moyenne, soit 12 jours de moins qu’à la même période un an plus tôt.
  • Le délai de vente moyen des copropriétés a aussi passablement diminué depuis un an. À l’échelle de la province, une copropriété vendue au cours des mois de juillet à septembre 2019 est demeurée sur le marché 91 jours, un recul de 23 jours. Il s’agit du treizième trimestre consécutif de réduction du délai de vente moyen pour les copropriétés et du 11e pour les unifamiliales.

À propos de la Chambre immobilière du Saguenay–Lac-Saint-Jean

La Chambre immobilière du Saguenay–Lac-Saint-Jean poursuit sa mission de promouvoir le courtier comme intermédiaire indispensable à toute transaction immobilière, et ce, depuis plus de 65 ans. Elle veille également à ce que ses membres se conforment à un code d’éthique et aux nombreux règlements, en plus d’améliorer leurs compétences par la tenue de diverses formations dans le but d’offrir en tout temps un service professionnel aux consommateurs.

À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 12 700 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux sociaux Facebook, LinkedIn Twitter et Instagram.

À propos de Centris

Centris.ca est le site Web de l’industrie immobilière québécoise destiné aux consommateurs, où toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec sont réunies à la même adresse. La Société Centris offre aux intervenants du secteur de l’immobilier l’accès à des données immobilières et à une vaste gamme d’outils technologiques. Centris gère aussi le système de collaboration utilisé par plus de 13 000 courtiers immobiliers québécois.

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Pour des statistiques plus détaillées sur la région de Saguenay, consultez le Baromètre APCIQ.

 Renseignements :

Carlos Cordeiro
Chambre immobilière du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Tél. : 418 548-8808